Création d'un couloir de distribution
Objectif :
Créer une cloison séparatrice dans une chambre, pour accéder à la passerelle (qui dessert une chambre + la salle de bain).
Contrainte principale :
1er étage, sur plancher souple. Donc il faut gérer le poids de la cloison finale pour ne pas avoir d'affaissement ou pire ne pas se retrouver au RdC en traversant le couloir...
Solution prévue :
- Structure en bois (type colombage), en chêne
- "Auto-portée" avec un appuis entre la poutre du plafond RdC et la poutre du 1er, et deux appuis sur les murs existants (murs porteur et semi-porteur), et confection d'une ferme dans l'assemblage des bois
- Maintien des bois par équerres métalliques, tenons-mortaises, tirefonds
- Bois apparents avec remplissage de la cloison en torchis terre-paille ou brique platrière pour plus de facilité/rapidité (on verra selon l'urgence au moment voulu) et enduit de finition à la chaux-terre+/-paillette de lin
- et insertion d'une petite fenêtre dans la structure
La structure ainsi assemblée devrait permettre de porter les charges et soulager ainsi le plancher. Les contraintes devraient être reportées sur les bois verticaux solidement fixés au murs et celui pris entre les 2 poutres.
La ferme ainsi montée devrait donc générer uniquement des forces verticales sur les murs porteurs/poutres et porter ainsi presque tout le poids de la cloison.
Mise en oeuvre :
Matériaux : Bois bruts de sciage -> rabotage au rabot manuel électrique
Découpe/Ordre de fixation des bois : Fixation du "cadre" puis des bois "intérieurs" . L'idéal aurait été de monter et assembler l'ensemble de la structure bois puis de l'installer à son emplacement définitif, mais ça aurait été trop difficile à manier, et les ajustements des découpes auraient nécessité plusieurs montages-démontages de l'ensemble de la structure avant la version finale. On installe donc les bois au fur et à mesure en essayant d'avoir un ordre logique pour ne pas se retrouver coincés avec un bois qui ne peut plus être emboîté. On procède donc comme cela :
- Bois horizontal entre le mur et la poutre accolé au plafond, ce bois "portera" en partie la cloison. D'un côté il est maçonné dans le mur, de l'autre il est fixé à la poutre par une équerre métallique.
2. Bois vertical le long du mur (fixé par vis-chevilles dans le mur), qui tiendra la porte côté gonds
3. Bois horizontaux au sol faisant l'angle du futur couloir, emboités entre eux par "enture à mi-bois" au bout.
4. Bois vertical à l'angle du futur couloir (pris entre la poutre du 1er et du RdC)
5. Bois horizontal à hauteur de la porte (fixé par tenon-mortaise entre les 2 précédents verticaux)
6. Bois vertical le long de la porte côté battant
La porte est encastrée dans la structure par feuillures faites à la défonceuse puis vissée avec des vis à parquets (plus discrètes que les autres).
7. Test de la fenêtre qui sera prise entre 2 bois verticaux.
La suite : Cloison en colombage, montage de la ferme
Commenter cet article